Par Franziska Desjardins
Mots clefs : co-thérapie, co-intervention, espace rencontre, systémie, systémique, travail social, thérapie systémique
J’apprécie de pouvoir m’appuyer sur mes collègues de travail, d’avoir leur regard sur une situation qui peut soit conforter ma propre hypothèse soit la remettre en question. J’utilise mon équipe comme une ressource, je me sens soutenue, entendue, moins seule. Travailler en équipe et en binôme représente une énorme richesse pour moi. Et pourtant, j’ai vécu des moments plus difficiles. Je n’ai pas pu me sentir à l’aise avec tous mes collègues, voire parfois la présence d’une deuxième personne m’empêchait de travailler « correctement », de travailler comme je l’aurais fait sans elle. Ce sont ces expériences positives comme négatives qui m’amènent à ce besoin de lire, de généraliser, d’expliciter et d‘écrire sur le travail à plusieurs que j’appellerai également co-intervention, co-thérapie, travail à deux ou en binôme dans ce texte.
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Par Lydia Dhelin
Mots clefs : systémie, systémique, thérapie systémique, résilience, système thérapeutique, tuteur de résilience, outils du thérapeute systémicien
Sensible au concept de résilience, voire à celui de tuteur de résilience développée par Boris Cyrulnik mais également par Michel Delage ou encore Jacques Lecomte ; j'ai voulu interroger la possibilité que le thérapeute familial systémique pourrait par son savoir-être devenir un tuteur de résilience pour son patient.
Selon Cyrulnik, on ne se décrète pas soi-même tuteur de résilience, seul le patient vous l'attribue .Je considère avoir été une enfant résiliente, car j'ai eu la chance de rencontrer des personnes à des moments opportuns qui ont cru en ma personne, en mes capacités et m'ont aidé à avancer positivement dans ma vie.
La résilience, parce qu'elle a avoir avec le lien, renvoie notamment au métier de thérapeute, à la relation d'aide, à la rencontre intersubjective entre le soignant et son patient. En effet, la dimension sur laquelle la plupart des spécialistes de la résilience mettent l'accent et qui m'a semblé fondamentale est celle du lien : on ne devient pas résilient tout seul, la résilience s’étaye sur la relation à l'autre.
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Par Pascal Surian
Mots clefs : systémie, systémique, thérapie systémique, vision systémique, formation systémique, premier entretien, Sculpturation.
Le sujet abordé ici concerne le thème vaste et complexe de l’approche systémique. Le risque pour l’étudiant que je suis est que, par un étalage particulièrement bien maîtrisé de mes compétences émergentes, le résultat final manque de modestie. Qu’il dépeigne un stagiaire aguerri, et qu’en lieu et place de quelques pousses blanchâtres, les lecteurs s’émerveillent face à de fabuleux Baobabs.
Pour éviter cet écueil, tout en faisant montre de mes acquis, j’ai pour dessein d’illustrer les étapes clés de mon changement professionnel. Ces crises qui m’ont permis de quitter une homéostasie de mon système individuel interne, pour en rejoindre une autre intégrant davantage une vision systémique. Je vais donc tâcher de décrire mes doutes, mes tâtonnements, mes erreurs, mes hésitations, mes prises de conscience, mes réussites… avec une approche systémique.
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Par Anaëlle GUETTE-PIRILLI
Mots clefs : systémie, systémique, thérapie systémique, Trauma, familles traumatisées, EMDR, théorie de l’attachement,
Dans le monde actuel, des catastrophes naturelles, les guerres, les attentats, les accidents éprouvent malheureusement souvent de nombreuses personnes et leur famille. Ces familles aboutissent de plus en plus souvent en thérapie familiale et c’est pourquoi il semble très important et intéressant de penser la prise en charge familiale, d’un trauma bien souvent individuel. En effet,généralement le trauma qui touche une personne est souvent pensé et traité logiquement de façon individuelle, alors qu’on se rend compte que le vécu traumatique d’un évènement pour une personne retentit et affecte toute sa famille. La famille, et plus spécifiquement les parents, sont la base de sécurité de la famille qui permet à ses autres membres de s’épanouir.
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Par Pascale GASPARINI
Mots clefs : systémie, attachement, crise adolescence, thérapie familiale avec adolescents
J’ai été surprise de constater que malgré l’expression de colère, d’incompréhension, et parfois même d’une certaine forme de violence, il est bien souvent question durant ces séances de thérapie familiales, de relations, de liens, d’amour, de « tu es trop proche » ou « tu es trop loin », « tu m’aimes trop ou pas assez ». Ces réflexions émanent beaucoup de l’adolescent mais aussi de sa famille.
J’ai alors commencé, un questionnement sur la spécificité de cette relation qui s’instaurait entre l’enfant et ses parents. Quel lien nait de cette relation ? Peut-on parler de bonne qualité de relations ou au contraire de mauvaise qualité ? Quelles en sont alors les conséquences ?
C’est à ce moment là que je me suis intéressée à la théorie de l’attachement. La systémie n’a pas pour tradition de « s’occuper » de ce qui a pu se passer dans la petite enfance à moins que cela n’apparaisse sous forme d’interaction dans le présent. Or il ne me semble pas contraire aux principes de la systémie de questionner l’établissement des liens d’attachement dans une famille, même s’il faut pour cela laisser remonter certains souvenirs lointains…La théorie de l’attachement n’est-elle pas une théorie de la relation ? Il me semble que l’interaction observée dans « l’ici et maintenant » est le reflet de certains aspects de cette relation. Et n’est- ce pas ce qui intéresse aussi le systémicien ?
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